En savoir plus sur... Eric, alias ericcantona

article publié le 14 mai 2016 - Développer une vie associative

Nouvelle rencontre d’un supporter du Racing, membre de la Fédération des supporters. Histoire de mieux le connaître et de découvrir ce qui le lie, tout comme nous, au RCS.

1 - Salut Eric, tu es un supporter du Racing de longue date. Comment as-tu attrapé le virus ?
Salut à tous ! Le virus Racing, comme pour beaucoup, on l’attrape tout petit. C’est mon regretté papa qui me l’a donné pour mes 9 ans. Il m’avait emmené voir le FC Nantes de l’époque, mon équipe préférée. Pour la petite histoire, ce soir-là, mon équipe préférée fut définitivement le Racing Club Strasbourg qui l’emporta 2-1…

2 - Quels sont tes meilleurs/plus mauvais souvenirs avec le RCS ?
Le pire souvenir fut certainement le match à Montpellier qui fut le point départ de la descente aux enfers. Je n’ai vraiment pas envie de m’étaler là-dessus. Le plus beau ? Non, mais les plus beaux, j’en ai beaucoup ! C’est tout d’abord 1979, mais à 10 ans, les souvenirs sont lointains et vu mon âge, je suivais cela d’un peu plus loin que aujourd’hui.
En terme d’émotions par contre, le barrage contre Rennes était beaucoup plus intense pour moi, la victoire en Coupe de France contre Bordeaux aux penalties aussi (surtout après celle perdue en 95 au Parc). Et battre Liverpool à la Meinau (quel pied), mais j’avoue aussi avoir versé une larme à Epinal (contre Raon l’Etape).
Et pour finir, un sentiment de fierté le soir du match contre Bayonne avec cette fin de saison en boulet de canon et ce quart de virage qui n’arrêta pas un instant de soutenir nos couleurs. Et ce malgré toutes ces crapules a la tête de notre club cette saison-là.

3 - Aussitôt la Fédé créée, tu as intégré l’association. Qu’est ce qui t’as attiré ? Faisais-tu déjà partie d’une association auparavant ?
Malgré toutes ces années à suivre le Racing, je n’ai été carté que deux années chez les Ultras en 92/93 sans être actif. 
Je me suis carté à la Fédé en 2012. Ce qui m’a attiré, c’est les contacts avec les membres qui me l’ont bien vendu à vrai dire. Et ils ne m’ont pas menti !
L’association est vraiment dynamique et intéressante en termes d’histoire. L’idée du rassemblement est très sympa également. Ecouter et avoir la possibilité de discuter et de poser des questions aux différents intervenants du club lors des soirées est toujours très enrichissant. J’y ai vraiment ressenti une proximité entre supporters et dirigeants. Et les soirées d’après match avec les en-cas de nos cuistots sont à tenter au moins une fois !

4 - Quels sont tes meilleurs souvenirs avec la FSRCS ? Quelque chose qui t’as particulièrement marqué depuis que tu fais partie du groupe ?
Les meilleurs souvenirs viennent clairement des soirées d’après match, à refaire les rencontres ou à écouter les avis divergents des uns et des autres. Au bout du compte, on a tous le même amour pour notre Racing.
Les déplacements et la découverte d’autres membres apportent toujours quelque chose. Je rajouterai que possédant quelques écharpes, drapeaux ou maillots depuis des années, l’écharpe du centenaire du stade est pour moi un super et magnifique souvenir.

5 - Au stade, tu es toujours accompagné de ton fils. Ce n’était pas trop difficile de lui refiler la fièvre Racing ?
Oh non ce qui a été difficile, c’est que ma femme me laisse l’emmener ! Il a tout de suite accroché et maintenant en terme d’histoire, depuis que je l’emmène, c’est lui ma deuxième mémoire ! Et cela me permet de plus me concentrer sur les histoires de bar-tabac…

6 - Au gré des discussions, ton optimisme ressort toujours. Optimisme et Racing, ce sont pourtant deux choses qui ne vont pas trop bien ensemble, non ?
Je pense justement qu’avec le Racing, il vaut mieux être optimiste ! On ressort toujours avec quelque chose de la Meinau : de la joie, de la tristesse et ben il faut s’en nourrir pour avancer. Après, c’est dans ma nature et ma vie. Le pessimisme, ce n’est pas pour moi. Et puis avec ce que l’on a déjà vécu, on a touché le fond, non ?

7 - Au stade, on te trouve toujours en tribune Ouest et tu attires souvent les photographes ? C’est quoi la recette pour se faire repérer (rires) ?
Quand on attire des photographes, ça doit être dû au physique, non ? Ou peut-être, et même sûrement, à mes acolytes qui m’accompagnent depuis quelques saisons...

8 - Le Racing est sur la voie d’un retour en Ligue 2. Tu les vois champion, forcément ?
Evidemment ! (Bon, pas avec les 87 pts annoncés par un membre de la Fédé en début d’année…) Le titre de champion de National, ce n’est pas très honorifique mais pour les statistiques et l’histoire, cela permettra de s’en souvenir dans quelques années quand on jouera en Europa League…

9 - En dehors du Racing, où risque-t-on de te croiser ?
En semaine, dans l’un des hypermarchés de la région en train de négocier la vente de fruits et légumes ou dans mon potager le dimanche matin à les voir pousser. Et bien sûr à la Fédé en fin de match où les croque-monsieur sont tellement bons et le café préparé avec tellement d’amour  !

10 - Ericcantona, c’est ton surnom, d’accord. Mais pourquoi pas Eric Mouloungui ou Eric Marester ?
Allez je vais le dire, lorsque je jouais à Cronenbourg, j’ai fini un match avec le col remonté en marquant l’un de mes rares buts. Mes coéquipiers m’ont lancé sur le truc et c’est resté. Après, j’avoue apprécier le joueur encore maintenant.
Quant à Mouloungui et Marester, je suis désolé auprès de leurs nombreux fans de les avoir oubliés !

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