En savoir plus sur... Frédéric, alias Pepito

article publié le 21 novembre 2015 - Développer une vie associative

Nouvelle rencontre d’un supporter du Racing, membre de la Fédération des supporters. Histoire de mieux le connaître et de découvrir ce qui le lie, tout comme nous, au RCS.

Tout d’abord, faut que tu nous éclaires sur un point. Pepito, c’est en rapport avec le petit gâteau ou c’est en lien avec tes origines mexicaines ?
Et oui c’est en rapport avec le petit gâteau ! En fait, c’était mon surnom quand j’étais entraineur de badminton. Je portais une casquette "pepito" lors d’un tournoi international en Suisse où ils ont tout gagné d’ailleurs. En réalité, je ne suis même pas trop fan de ce gâteau et le Mexique sera une mes prochaines étapes de villégiature, enfin dans les 23 ans qui viennent.

Tu fais partie de la section « Vieille garde » des UB90. Le quotidien d’un « VG », ça ressemble à quoi ?
Oh ben jeune padawan, c’est la même vie que tout le monde. Il faut se lever, manger et gagner sa vie. J’essaie, on va dire, d’aller régulièrement à l’entrainement du Racing, je me tiens informé de ce qu’il s’y passe ainsi qu’au sein des ultras. Perso, avec l’âge, mais surtout le temps et un peu les histoires de générations, je fais beaucoup moins de déplacements qu’à l’époque. Très peu de prépas tifo aussi, même si je tâche de répondre présent à chaque fois à domicile. Nous essayons aussi d’ouvrir notre gueule quand on le sent nécessaire.

Tu fréquentes depuis de nombreuses années le stade de la Meinau. Comment es-tu tombé dedans ?
Tout simplement en écoutant Eric Sold. Personne dans ma famille ne s’intéresse au foot et j’ai commencé à aller au stade avec mes copains de collège. Quand j’étais plus petit, j’imaginais toujours, voyant les images du Mondial 86 au Mexique et ses stades immenses, que je ne verrais rien au stade et au final non. J’y ai même pris goût je crois.

Quel est ton souvenir le plus marquant avec le Racing ?
Ah ben là, je ne vais pas être très original et comme beaucoup de gens de ma génération, je ne peux te citer que le match de Rennes et la montée lors des barrages.

On te voit souvent couvert d’un bob sur la tête, que tu portes d’ailleurs très bien. C’est ton porte-bonheur au stade ?
Tu as quelques années de retard : je le mettais régulièrement il y a une douzaine d’années pour les déplacements mais depuis qu’il traine tout au fond de ma corbeille à repasser, je ne l’ai plus remplacé. Ces derniers temps, je mets plutôt un bonnet pour protéger mes oreilles poilues. J’ai abandonné l’idée du porte bonheur au stade puisque rien n’a jamais marché, mais merci du compliment quand même.

Quelles sont tes autres passions, en dehors du Racing ?
J’aime simplement les gens et partager avec eux. Autrement, je suis actif dans le milieu du badminton depuis environ 25 ans et j’aime les balades, un peu de bénévolat par ci par là, cuisiner, les jeux de cartes etc… mais pas de véritables passions.

Tu es également un habitué de la Fédé. D’ailleurs, l’association est désormais bien ancrée dans le monde du supporterisme à Strasbourg. C’est quoi la recette du succès selon toi ?
Il n’y pas de recette qui existe, c’est juste une aventure humaine qui a de la chance d’avoir toujours des gens motivés pour la tenir et la gérer. Le jour où pour "x raisons", certains leaders passeront la main, on verra bien si la relève sera là pour prendre la suite et si du coup, elle est bien ancrée dans le microcosme (même si j’aime pas ce mot) strasbourgeois. Pour toutes les assos, de supporters ou non, qui fonctionnent avec des bénévoles, c’est toujours la même rengaine.

Y-a-t-il un évènement ou une anecdote liés à la FSRCS qui t’a marqué ?
Bah j’ai fait partie de l’aventure de l’organisation du match amical et ça m’avait bien plu de contacter les anciens joueurs par téléphone pour essayer de les faire venir. Pas d’anecdotes qui me viennent là sous la main, mais je prends toujours plaisir à venir faire un tour au local après un match ou pour une soirée spéciale et parler Racing, même si je suis beaucoup moins impliqué ces derniers mois dans l’activité en elle-même.
Un souvenir marquant aussi avec le président de la Fédé, c’est notre aventure pour l’expo sur le centenaire du Racing où avec d’autres, nous avions fait un truc vachement sympa.

Un petit mot sur la saison du Racing. Les Bleus se sont bien remis dans le sens dans marche et trônent sur la deuxième marche du podium. Tu les vois tenir la distance jusqu’en fin de saison ?
J’ai toujours peur des débuts d’années civiles où le Racing a souvent des difficultés avec les pelouses difficiles donc j’attends de voir comment on sera à la trêve après avoir rencontré les équipes du haut de tableau. Mais oui j’y crois quand même et ça devrait le faire pour la montée cette année. On n’a pas vraiment le choix d’ailleurs et Marc a fait tout ce qu’il fallait pour permettre d’y arriver.

On sait que tu es un grand collectionneur de maillots de foot. Combien en comptes-tu et quelles sont tes plus belles pièces ?
Oula oui je suis un collectionneur de maillots de foot portés par les pros du Racing depuis une dizaine d’années et franchement, je ne sais pas trop combien j’en ai (je commence tout doucement à les trier et me créer un site internet ou un blog les montrant). On va dire que je dois en posséder entre 132 et 214 si je compte les « incertains » (maillots de coupe dont je ne suis pas vraiment sûr que ça vient du Racing). Pour les belles pièces, on va dire que je suis satisfait d’avoir trouvé un mammouth (de Cyriaque Didaux) mais j’aime aussi ceux des 4 dernières finales de Coupe ou du match de barrage contre Rennes entre autres.
Bref, j’ai quelques trucs sympathiques. D’ailleurs, j’ai évidemment quelques doubles et je suis ouvert à toutes propositions pour en récupérer d’autres. Les maillots les plus appréciables restent évidemment ceux que j’ai récupérés directement en tribune lors d’un dep et hop pour répondre à ta question, on va dire que mon préféré (d’un point de vue symbolique) est au final mon premier (un de Bertin qu’il m’a apporté au grillage lors d’un match à domicile contre Lens l’année où l’on est descendu en 2000).

Pour finir, tu peux nous l’avouer, la bouffe au local de la FSRCS, elle est bien meilleure que celle des Ultras ? (rires)
Disons qu’elle est différente ! Mais le mieux, c’est d’aller manger dans les deux comme ça, on a l’estomac bien rempli et on fait vivre les deux assos.

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