En savoir plus sur... Marc, alias Inter

article publié le 24 juillet 2015 - Développer une vie associative

Nouvelle rencontre d’un supporter du Racing, membre de la Fédération des supporters. Histoire de mieux le connaître et de découvrir ce qui le lie, tout comme nous, au RCS.

1/Chaque vendredi soir à la Meinau, on te trouve à la même place, en tribune Ouest. Superstition ou simple habitude ?
C’est exact et ceci depuis la saison en CFA2. Je ne suis pas très loin du quart de virage où nous avons constitué un petit groupe. Nous l’avons qualifié de noyau dur, présent quel que soit les résultats du Racing et les conditions météorologiques. On constitue un prolongement plus âgé du kop.
J’ai pas mal circulé dans l’enceinte de la Meinau, en tribune Nord avec mon père dans l’enfance, pour terminer en populaires parmi des inconditionnels chez lesquels les critiques étaient moins systématiques que dans une certaine tribune. J’ai même assisté sur la pelouse et sur une chaise au match contre Manchester United perdu 5-0 en Coupe de Villes de Foire, le 12 mai 1965. Gilbert Gress et Gérard Hausser avaient 23 ans...

2/Outre ta grande passion pour le Racing et le football, qu’est-ce qui fait chavirer le cœur d’Inter ?
Le Racing Club de Strasbourg est une de mes passions, et je ne sais pas pourquoi j’ai ce club au fond de moi ; peut-être parce que je n’ai pas pu y jouer. Dans le fond, ce n’est pas important de savoir pourquoi on aime une chose, le principal c’est pouvoir vivre avec cette passion.
Je suis né avec une canne à pêche dans une main et un ballon de football dans l’autre. La lecture me permet aussi de m’enfermer dans une autre histoire. Cela me permet de passer de la réalité à l’imaginaire.

3/Depuis la création de la Fédé, tu es présent. Pourquoi avoir adhéré si vite à l’association ?
Je n’ai pas eu besoin de me référer aux idées directrices de la Fédé, car elles s’expriment tout naturellement au contact de ses membres. J’ai compris lors des déplacements que nous avions quelque chose en commun et ce n’était pas l’âge, malheureusement pour moi.
J’y ai rencontré des organisateurs hors pair et un espace de discussion très enrichissant avec des encyclopédies vivantes, qui m’ont d’emblée impressionné.
Enfin j’ai l’esprit fédérateur et mon expérience de vie m’a fait comprendre qu’il fallait rechercher les qualités des uns, les respecter et passer sur les quelques détails plus négatifs.

4/La Fédé a fêté ses 5 ans. Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir avec la Fédé est le déplacement à Chaumont en CFA2 où j’ai fait plus ample connaissance avec un certain nombre de ses membres. Mais aussi les soirées avec le staff du Racing où j’ai vraiment ressenti une proximité entre supporters et les personnalités décisionnelles, une façon de valoriser notre rôle.

5/Tu as vécu les grandes années Racing. Es-tu étonné de l’engouement des jeunes pour le RCS, alors que sportivement, le club ne brille pas comme auparavant ?
Oui, je suis vraiment étonné par l’amour indicible des jeunes pour ce club, peut-être parce que l’histoire du Racing est tumultueuse, avec des hauts vraiment très hauts, et des bas, au fond du gouffre. Le Racing est une représentation de la vie, et c’est pour cela qu’on l’aime. C’est cela le « véritable ADN ».

6/Et toi, comment est né ton amour pour le Racing ?
Mon amour pour le Racing est né le jour où je suis sorti du tunnel pour jouer en section pupilles devant 20 000 spectateurs, avec ce bruit qui t’accompagne lors de mouvements techniques réussis. Les sections jeunes jouaient en avant-match des rencontres professionnelles. J’en ai encore des frissons.

7/Quels sont tes meilleurs moments de "supporter" ?
Mon meilleur souvenir est comme pour beaucoup le match de barrage retour pour la montée en 1ère division contre Rennes en 1992, avec ce but fabuleux de Keshi. Sans oublier la rencontre à Epinal contre Raon dans la tribune qui regroupait toutes les associations. L’histoire du Racing est résumée ainsi. Je n’ai malheureusement pas pu suivre l’équipe l’année du titre.

8/Cette année, le Racing a manqué la montée en Ligue 2 d’un fil. Qu’est-ce qu’il a manqué, selon toi ?
Ce qui a manqué à l’équipe pour monter en Ligue 2 cette année, c’est tout simplement l’impossibilité matérielle de constituer une équipe très compétitive dès le début de saison vu notre repêchage tardif et le contrôle de la masse salariale.

9/A présent, c’est les vacances. Où risque-t-on de croiser Inter ?
Je suis à la retraite et donc en vacances à perpétuité... Pour me trouver, faites donc un tour dans un pub en Irlande et demandez « the old crocker »…

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