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article publié le 30 mai 2015 - Développer une vie associative

Nouvelle rencontre d’un supporter du Racing, membre de la Fédération des supporters. Histoire de mieux le connaître et de découvrir ce qui le lie, tout comme nous, au RCS.

1/ Tout d’abord, comment et où a débuté ta passion et ton amour pour le Racing ?
Ma passion pour le Racing m’a été transmise par mon grand-père. Quand j’allais voir mes grands-parents chaque week-end, on écoutait les matches à la radio sur Radio France Alsace, commentés par Eric Sold. C’était au tout début des années 90.
Puis je suis allé voir un match de D2 en 91/92, et j’ai commencé à aller régulièrement à la Meinau à partir de la remontée du fameux RCS-Rennes.

2/ Très vite, tu t’es investi pour le Racing, notamment au stade. Comment cela s’est matérialisé ?
J’ai été rapidement passionné par les tribunes et le côté populaire du foot. L’ambiance au stade, la vie qui s’y passe, tous ces gens passionnés qui viennent voir des mecs en short taper dans un ballon !
Avant d’aller dans le kop, j’allais en Populaires Nord (il n’y avait pas de siège), j’ai rapidement acheté un drapeau et je découpais des journaux au massicot pour pouvoir lancer en l’air à l’entrée des joueurs. Ensuite j’ai naturellement intégré le kop, d’abord comme simple supporter, puis comme membre des UB90, puis j’ai intégré le bureau directeur pour participer et j’ai occupé diverses fonctions (responsable déplacements, webmaster, etc.).

3/ Quels sont tes meilleurs souvenirs et a contrario, les pires ?
Mes meilleurs souvenirs sont deux déplacements mythiques. Tout d’abord aux Glasgow Rangers en 1997 : 40 heures de bus aller/retour, ça marque ! Le match était incroyable, avec un scénario parfait pour nos nerfs : après le 1-0, le stade était en folie et Racing éliminé, puis la situation s’est renversée : 1-2 score final, les 50 Strasbourgeois étaient aux anges et le stade silencieux. Avoir connu toutes les émotions dans un même match à 1500 kilomètres de Strasbourg reste mon meilleur souvenir.
Autre grand souvenir : le Bastia-Racing de 1999/2000 qui marque la première fois que des fans strasbourgeois descendent en Corse pour supporter le Racing et se montrent fièrement à Furiani. On avait fait une semaine mémorable de camping entre Calvi et Bastia, évidemment clôturée par une défaite 3-0.

Mes pires souvenirs ?
J’ai encore en tête le RCS-Reims 3-2 de L2 2008/2009. Ce soir-là, Boulogne gagnait à Lens et nous interdisait de perdre le dernier match à Montpellier. Comme beaucoup de supporters, malgré la victoire du Racing, j’étais dégoûté et je me doutais déjà comment la saison allait se terminer...

4/ Avec du recul, quel est ton regard sur l’évolution du monde des tribunes au Racing selon toi ?
Dans les années 90, les groupes de supporters étaient moins organisés, plus fous-fous. Il faut dire que la répression a augmenté et obligé les groupes qui veulent continuer à exister à "travailler" autrement. Globalement au Racing, il faut reconnaître que les groupes font du bon boulot. Vu les résultats du club, on peut être fiers de ce qui est fait, en terme d’ambiance, de déplacements, de tifos etc.

5/ Tu es également à l’origine de la création du site racingstub.com. Une grande fierté, non ?
Oui plutôt ! Le stub est devenu une référence pour beaucoup de monde, en termes d’archives, d’actualité et d’ouverture à tous les supporters, ce qui a toujours été notre volonté. Certes depuis quelques années, on peut dire que la qualité des interventions a baissé, mais c’est un problème général d’Internet : de moins en moins de monde fait l’effort de poster des messages argumentés, bien écrits, sans faute...
L’an passé a été lancée la version 3 du stub après plusieurs années d’un grand chantier que j’ai mené tout seul au niveau technique. Par hasard, le lancement de la V3 s’est fait au moment où j’ai démarré une reconversion professionnelle. Du coup, la transition a été plus compliquée que prévue car je suis, depuis 1 an, moins disponible et personne n’a pris le relais.
A tous ceux qui lisent cette interview, si vous avez un minimum de compétences techniques et envie de pérenniser le stub, manifestez-vous, on a besoin de vous !

6/ Du coup, cela paraissait normal pour toi d’intégrer et de participer au projet de la Fédération des supporters ?
Oui, car ce que fait la Fédé est vraiment remarquable. J’ai parfois l’impression que la Fédé a transposé IRL (In Real Life, dans la vie réelle) le côté communautaire du stub, en y ajoutant un lien avec le club et les joueurs. Sur le stub, on se contente de faire un lien virtuel entre les supporters.

7/ 5 ans d’existence pour la Fédé. Quels sont les ingrédients de la réussite ?
Comme souvent : des personnes motivées, avec de bonnes idées et un projet qui a du sens.

8/ En dehors du Racing, quelles sont tes autres passions ?
Ca fait une dizaine d’années que je joue au badminton, en loisirs et parfois en compétition, une fois par semaine.
Sinon, ça fait aussi une paire d’années que je m’intéresse à la finance (placements, bourse, etc.), c’est d’ailleurs dans ce domaine que je me suis réorienté professionnellement. Avis aux amateurs, n’hésitez pas à me contacter pour avoir des conseils et des solutions en matière d’épargne et/ou de retraite.
Dans le temps qui me reste, j’ai une famille et deux enfants dont il faut s’occuper !

9/ Un petit mot pour finir ?
Mot 

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